Monument aux morts d’Alger ou Le Pavois

Alger, Algérie
1928

Commandé par la ville d’Alger, ce monument cherche à montrer l’étroite relation qui unissait les populations d’Europe et d’Afrique : ce qui est particulièrement visible dans le groupe qui s’inscrit dans le dos du monument, « Les deux femmes, les deux vieillards, l’européen et l’arabe s’appuient l’un sur l’autre. L’unité de sentiment a conduit à l’heureux effet plastique », écrit Landowski dans son Journal en 1921. Ce symbole de la fraternité franco-algérienne, scellée par deux guerres mondiales, n’a pas été transféré en France comme le fut le monument aux morts du Maroc. Devenu le symbole de la présence coloniale, il a été masqué en 1978, à l’occasion d’une rencontre des Pays africains à Alger, d’un coffrage en ciment, par les autorité algériennes.